dimanche 25 mai 2014

Arrivée sur la côte: place aux villes coloniales



Belém, doux nom évocateur des pasteis, n'a pas pu contenter nos papilles mais nous a agréablement surpris.
Bienvenue à Belém !
Porte d'entrée de l'Amazonie, Belém est une ville oubliée du nord du pays. Pourtant, autrefois, elle fut la capitale du commerce caoutchouc qui transitait par ici avant d'embarquer vers les lointaines métropoles de l'Occident.

Et puis, boum, pas de chance, un espion anglais réussit à voler des graines d'hévéas (l'arbre d'où provient le caoutchouc) et alla les planter dans d'autres colonies.
Belém perdit alors le monopole du caoutchouc, et de par de la même, de sa splendeur....
Ça c'est pour le contexte historique.

Aujourd'hui Belém est une ville très animée qui présente plusieurs visages:

- Ville familiale avec son petit marché dominical
Martin s'est fait recaler pour les minis-voitures!
- Une ville profondément liée à l'Amazonie. Aujourd'hui de très nombreux produits provenant du fin fond de la jungle transite encore par Belém. On peut ainsi y trouver toutes sortes de fruits, plantes,... ainsi qu' un petit marché vendant une multitude de potions magiques confectionnées à partir d'ingrédients extrêmement bizarres (dents de croco, pattes d'oiseaux,...). On a essayé de trouver une potion anti-bordel (devinez pour qui...) mais tous les marchands étaient en rupture de stock. Apparemment les Brésiliens sont très demandeurs aussi ;-)
Y a le choix ! 
Où est l'anti-bordel ?
- En même temps Belém est une ville assez moderne, avec ses gratte-ciels, ses grandes avenues, ses mégas shoppings. Quel changement pour nous qui sortons de notre jungle! D'ailleurs on avoue, dès qu'on a vu un Mc Do, on n'a pas pu résister!!

Welcome to Miami !
On la prend souvent pour une américaine... 
- Belém a aussi garder de beaux vestiges de son glorieux passé, même si la plupart des bâtiments coloniaux sont fortement délabrés. Cela donne néanmoins un certain charme à la ville ( mais ça fait parfois un peu glauque c'est vrai).

Vue du fort
Ouba Ouba
- Belém c'est aussi une ville branchée, à l'image des anciens docks de la ville qui ont été entièrement rénovés et sont à présent remplis de bars et restaurants chics où toute la hype classe brésilienne adore venir se pavaner. Comme on est un peu fauché, on préfère juste les observer...







Voilà pour Belém!

Après un voyage épuisant de 15 heures de bus avec une température approximative de 8 degrés (et oui quand ils ont l'airco au Brésil ils sont fiers de la mettre sur la puissance max), nous arrivons à São Luis, capitale du Maranhão (où Claire chercha en vain le CAU et quelques blondes).

Soyons honnêtes, cette petite étape ne nous laisse pas un souvenir impérissable: le temps n'est pas trop de la partie (violentes pluies tout au long de la journée), Claire a choppé une angine (merci donc l'airco du bus), Martin a quelques soucis d'infections au pied (bonjour l'odeur), et la ville est étrangement calme, pour ne pas dire un peu morte.
    Rue de Sao Luis

Nostalgiques?

Bref on en profite pour se reposer (un peu) dans notre chambre pleine de moustiques (jour et nuit notre petite chambre est apparemment the place to be pour ces !@#*) et on fait tout de même quelques musées où Claire fait semblant de comprendre les explications du guide en portugais.


Sexy ta jambe! 
Petite excursion à Alcantara, paisible village de l'autre côté de la baie de São Luis. Pour y arriver 2 heures de catamaran, et attention ça secoue! Claire se concentre durant toute la traversée pour ne pas régurgiter le petit déj, adoptant toutes les positions possibles et imaginables.


Arrivés un peu barbouillés, on tombe immédiatement sous le charme. Alcantara nous a vraiment séduit! On flâne dans ses petites rues pavées, on visite quelques belles demeures coloniales (Claire ne comprend toujours rien aux explications) et on observe l'animation toute relative du village depuis la place principale.











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