Dernière étape sur notre route en Equateur: Otavalo. Le bus qui nous y mène est plaisant, même si ce n'est pas ici qu'on a eu les plus confortables. Mais, ne faire que 2 heures de trajet, ça fait du bien et ça nous parait si rapide ! C'est sur que quand on rentrera les trajets Bruxelles-Blaimont ou Bruxelles-Monceau passeront en un clin d’œil !
La petite ville a quelque chose de particulier: une grande communauté d'Indiens y vit encore. Ils sont réputés pour leur savoir faire en matière de tissage de laine. Les Quichuas, comme on les appelle ici, sont sans aucun doute les plus prospères du continent. Ils sont fières de leurs traditions et arborent encore leurs tenues traditionnelles: pantalon blanc, chapeau, poncho noir et longue tresse pour les hommes, longue jupe noire, chemisier blanc, brodé et froufroutant et collier ras-du-cou pour les femmes. Tous portent une sorte d'espadrilles noires.
La plus grande attraction de la ville c'est son marché artisanale du samedi. On arrive un mercredi. On trouve donc des activités pour s'occuper jusque là (notamment une expérience ferroviaire assez intéressante, cfr l'article qui suit). Le premier jour, on décide de partir à la recherche d'El Lechero, un arbre sacré, situé en haut d'une colline. On marche au milieu d'une forêt d'eucalyptus. On respire. Que ca sent bon!
 |
| La nature est magnifique par ici |
 |
| Inspirez, expirez ! |
 |
| Face á nous, un joli Volcan |
On a un peu du mal á trouver cet arbre... Apres avoir demandé á une toute vieille petite madame qui cultive son champ (et que Claire avait pris pour un homme..."Disculpe Señor..."!!!), on rebrousse chemin car malgré qu'on ait rien compris á ce qu'elle nous a dit, on ne semble par aller dans la bonne direction. On marche á travers champs. Et on croise un petit garcon (ou une petite fille ? On en débattra le reste du chemin: la tresse étant portée par les petite garcons aussi...) qui nous indique encore une autre direction... Bref ! On va finir par le trouver cet arbre oui ou m%&de ?
 |
| Mais oú se trouve cet arbre ? |
 |
| Martin en profite pour prendre la pose dans un champ aux mille couleurs |
 |
| Une petite louloute qui rentre de l'école! |
 |
| Un épi de Martin |
En fait, on imaginait voir l'arbre de loin, seul sur sa collinne... Il est en fait entouré de plein d'autres arbres et n'est pas si grand! Mais il y a comme une magie qui s'en dégage, pleine de poésie. Le Lechero est un arbre sacré pour les Indiens. Lorsque l'on brise une branche, du lait s'en échappe. Les nouveaux-nés décédés sont donc enterrés ici, sous l'arbre, pour ne pas manquer de lait... On est pris par la symbolique de l'endroit.
La vue sur la Laguna de San Pablo en contre bas est belle. Mais le vent qui souffle ici est super puissant. On manque presque de s'envoler á chaque pas! Direction le parc des Condors á 2km de lá pour, on l'espere, enfin voir ces majestueux oiseaux...
 |
| Bidendum |
 |
| La laguna oú vivent encore 38 communautés d'indigenes. |
Double déception á l'arrivée: le show des rapaces est annulé car il y a trop de vent et les deux condors du parc n'ont pas envie de venir admirer nos plumes. Tant pis pour eux!
 |
| On rencontre Ola, un drole d'aigle, avec qui on fait papote |
 |
| Martin, le show est ANNULE!! Arrete de déprimer |
 |
| Voilá Mr Condor au loin... trop fénéant pour venir nous saluer |
 |
| Dans le musée du parc |
 |
| La taille des ailes d'un condor!!! |
 |
| Vue sur Otavalo quand on redescend! |
Le jeudi, direction Peguche. On marche sur les rails de train pour y arriver. La seule attraction de ce petit bled, c'est sa cascade. Bon a va faire un peu les blasés mais on en a vu des bien mieux durant notre périple en Amérique du sud ;-). L'apres-midi, Martin veut aller á une piscine locale mais c'est sans compter que Claire a décidé de faire une sieste de plus de trois heures... Elle est dure la vie de voyageurs ! Alors direction le cyber pour "travailler" avant de tester de delicieux tacos d'un mexicain local (heu á vérifier quand meme!). La journée super-productive quoi!
 |
| Mouais... bof |
 |
| Une petite piscine naturelle |
 |
| Et un arbre centenaire |
Le marché du samedi est réputé dans tout l'Equateur. C'est un des plus important et spectaculaire marché d'Amérique du sud. Pourquoi donc ? Car en plus du marché artisanale traditionnel, on peut aller faire un tour au marché aux bestiaux! On y va par curiosité... On y reste près d'une heure! On y découvre un incroyable spectacle de négociations: achats, vente, échanges. On y voit des vaches, d'énormes taureaux, des cochons, des chèvres, des lamas, des poules, canards, chiens, chats, cochons d'Inde,... Et on en passe ! C'est la folie. Claire aurait bien craqué pour un petit chiot ou un beau cheval... Martin lui est fort impressionné par les poules tenues par les pieds que les indiens se balancent! On est, l'instant d'une matinée, dans un autre monde!
 |
| Une poule ? |
 |
| Ou un cochon d'Inde? |
 |
| Si une vache commence á s'enerver ici... |
 |
| Petit ou |
 |
| Grand format ? |
L’un des souvenirs marquant c'est les bruits: les meuglements de la section bovine, les grognements des cochons, les aboiements et miaulements des chiots et chatons, le chant du coq et les tout petits piou-pious des poussins ! Sans oublier les cris des vendeurs ambulants.
 |
| Un petit chiot et ses potes cochons d'Inde! |
Sur le chemin pour revenir au centre, on admire les Indiens en costume traditionnel. Ils sont beaux. Partout, on les voit négocier entre eux,
 |
| Même les coffres de voiture font office de magasin! |
 |
| Parfois Claire se demande pourquoi tout le monde la regarde... |
Après s'être enfilé un bon petit déjeuner bien requinquant, on flâne dans le marché artisanale où on peut littéralement TOUT trouver! De la flûte de Pan, au pull de lama en passant par les hamacs, les bijoux, les masques,... Il est si grand qu'il couvre toute la ville., un vrai labyrinthe. Surtout sur la Place des Ponchos.
 |
| Rassurez-vous, nous n'avons pas opté pour le poulet en guise de petit dej! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire