jeudi 23 octobre 2014

Passer la frontière: de Ipiales à Pasto puis Popayan (04-06/10)

Nous passons la frontière entre l'Equateur et la Colombie sans encombre. Pourtant on avait entendu pas mal d'histoire sur cet endroit réputé pour ne pas être des plus sécure. Notre plan: bus de Otavalo á Ibarra, changement pour un autre qui va à Tulcan, là arrêt dans un Chifa (resto chinois qu'on trouve dans tout l'Equateur) pour faire le plein d’énergie. Ensuite Taxi jusqu'au poste frontière équatorien pour avoir notre cachet de sortie. Passage du pont á pied. Tamponnage du coté colombien. Puis taxi jusqu'au terminal de bus d'Ipiales et mini-bus jusqu’à Pasto! 
Ouf, on y est arrivé, on se fait juste un peu arnaquer en échangeant nos premiers pesos, mais bon, ça, c'est un grand classique.

On quitte avec tristesse l'Equateur qui nous a très agréablement surpris. On reviendrait bien dans quelques années pour faire les parties que l'on n'a pas faites, et notamment les Galapagos dont nous tout le monde nous a assuré qu'il s'agissait d'un endroit incroyable. 

Mais pour le moment place á la dernière étape de notre voyage: la Colombie!
Au revoir petit 'Equateur! Tu nous manqueras!
En route pour la dernière étape!
Bienvenue en Colombie.
On s’arrête tout d'abord á Pasto, une petite ville sans grand intérêt, si ce n'est qu'elle se trouve pas trop loin de la frontière, et qu'elle constitue des lors une bonne première étape en Colombie. On se promène un peu dans le centre, on galère pour trouver un resto qui propose autre chose que du poulet frit-riz (ce sera finalement pizzas, la Colombie ne semble pas se démarquer pour ses gastronomiques) et Claire trouve un shopping Outlet, dans lequel Mart lui autorise 1h30 chrono, pas plus. Pendant ce temps-la le pauvre assistera étonné a la messe donnée en plein milieu du shopping (dans la "zone de spectacle"). Chacun occupe son dimanche comme il peut.

Pasto, petite ville agréable, mais sans grand intérêt touristique.


C'est la fête sur la place principale.
Et tout le monde danse en choeur. Claire rêve d'aller leurs
 montrer qu'elle aussi gère la Zumba!
Le lendemain on repart pour Popayan, surnommée la "citée blanche". Et de fait Popayan conserve de très beaux bâtiment coloniaux, tous d'un blanc immaculé, ce qui donne un certain cachet á cette petite ville. Ce n'est toutefois pas de tout repos d'y arriver tant la route zizague entre les montagnes. En plus des travaux qui jalonnent le parcours, un orage du feu de dieu éclate au dessus de nous... Du coup le bus va á du deux á l'heure, et on met 6h au lieu des 4h prévues!
Tout est blanc!




Toujours a la recherche d'un bon plan!
Ah une église rebelle qui a échappée a la blanchification de la ville!
Allons y jeter un coup d’œil! La messe dominicale au shopping 
semble avoir réveillé la foi de Mart!






Une des nombreuses université qu'abrite la ville.
La "révolution des parapluies" devant l’hôtel de ville.
Même les chiens sont aficionados de foot!
On profite d'avoir un peu de temps pour régler un petit problème concernant notre vol retour. Et oui American Airlines a changé l'horaire d'un de nos vols sans nous prévenir, du coup on ratait notre correspondance a Miami. Heureusement que Claire a vérifié par hasard. Mais un petit coup de téléphone plus tard, tout est arrangé: on partira avec le vol d'avant.
Après ces émotions, on part visiter le musée de sciences naturelles, qui recèle de très beaux spécimens d'animaux en tous genre empaillés.
Un énorme anaconda qui terrifie Mart!
Le gigantesque...euh.. oiseau.
Et paon, on en prend plein la vue.
Aussi terrifiant que l'anaconda apparement! 
Un aigle Harpie, originaire de la région. Drôle d'animal...
Plus vrai que nature.
Oups c'est pas passé loin!
On préfère cela!
Hioutch, pourvu qu'on n'en retrouve pas dans notre salle de bain!
Pas sûr qu'il ferait la même chose si elles étaient vivantes!
Petite dédicace a Glennis!
Et á Nanook!
Et on termine notre découverte de Popayan en grimpant sur une petite colline qui domine la ville. Les locaux prêtent á cet endroit des énergies mystérieuse. Il faut dire que l'endroit était déjà sacré pour les pré-colombiens. On ne ressent rien de spécial (si ce n'est de essoufflement) mais on découvre une jolie vue sur la ville. Récompense á la clé: un vrai café frappé ! Ca y est on sent qu'on est arrivé au pays du café :-)

Les djeuns de la ville qui mattaient bien Claire quand elle montait...





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